C’est à 103 ans en 2019 que le célèbre Bernard Dadié a jeté sa plume et est allé rejoindre ses ancêtres. D’origine ivoirienne, l’écrivain a su imposer sa pensée dans le monde de la littérature africaine. C’est une grande perte pour la Côte d’Ivoire et pour la littérature africaine qu’il a marqué par ses écrits. L’annonce du décès de ce géant arrive comme un coup de massue sur le monde de la littérature.
La biographie de Bernard Dadié
De son nom à l’état civil Bernard Abou Koffi Binlin Dadié, l’auteur voit le jour le 10 janvier 1916 dans le sud de la Côte d’Ivoire, à Assinnie. Écrivain et homme politique, Bernard Dadié est une figure importante de la littérature africaine et le père de la littérature de Côte d’Ivoire. Il est l’auteur de plusieurs écrits dans différents genres litteraires tels que la poésie, le roman, les chroniques, les contes, et plus important à ses yeux le théâtre.
L’auteur fait l’école normale au Sénégal et passe dix années de sa vie à travailler pour l’institut fondamental d’Afrique. De retour dans sa mère patrie en 1947, Bernard Dadié épouse les idéaux du RDA, ce qui le conduit à 16 mois de prison pour troubles en 1949. Son séjour en prison est plutôt inspirant pour lui, vu qu’il rédige « Carnets de prison », qui sera publié en 1981.
Après quelques années, l’écrivain ivoirien assure les fonctions de chef du cabinet du ministre de l’éducation, directeur des affaires culturelle et inspecteurs des Arts et des Lettres. C’est en 1977 qu’iil occupe la fonction de ministre de la culture et de l’information.
Son engagement à la fois d’homme politique et de littéraire, lui ont permis de gagner de nombreux prix tels que : le Grand prix littéraire d’Afrique noire, en 1965, le prix de UNESCO/UNAM en 2016 et de nombreux autres prix dont celui de Yaoundé en 2017, au Cameroun.
L’Afrique perd ainsi un géant de la littérature.